La loi, de bon sens et conforme à ses valeurs et à ses racines,
visant à interdire toute propagande homosexuelle auprès des enfants
était une trop belle occasion pour les médias occidentaux de déverser
toute leur morgue et leur mépris envers une Russie qui ose s'affirmer
comme une alternative morale à la bien-pensance du gauchisme sociétal de
nos sociétés occidentales.
Car ne nous y trompons pas. Au delà
même de la toute-puissance idéologique du lobby LGBT dans nos contrées,
se posant en victime d'une homophobie imaginaire à la moindre critique
de leurs revendications ou actions, comme celle tout à fait contestable
de militants d'Act Up déversant du faux sang
devant la Fondation Lejeune, c'est toute cette détestation latente de
la Russie et de Poutine qui s'exprime ouvertement à travers cet appel au
boycott des Jeux Olympiques de Sotchi.
Un minimum de discernement et de sens
critique serait utile. Il faudra un jour se poser la question de savoir
pourquoi nos principaux médias sont aussi orientés idéologiquement dès
qu'il s'agit de la Russie. N'a-t-on pas vu un seul article ou émission
positive ou même neutre à l'égard de ce pays qui rappelons-le, a fourni
le plus gros sacrifice humain, environ 21 millions de morts, durant la
Seconde Guerre Mondiale ?
La Russie est un pays qui a une autre
vision de la société. Un pays qui entend ne pas renier ses racines et
ses traditions. Son exception culturelle en sorte mais pris au sens
large. Son mode de vie, son histoire, sa souveraineté, son attachement au drapeau. Là où
en France, notre exception culturelle, faisant fit de l'artisan, de l'employé ou de l'ouvrier, ne sert finalement que les
intérêts de quelques artistes bien installés, ambassadeurs
inconditionnels du libertarisme consumériste et admirateurs en secret de
la culture anglo-saxonne. Il est aisé de comprendre ainsi que la Russie
qualifiée chaque jour d'autoritaire, fascisante, ou de répressive
mais en réalité libre de l'uniformisation rampante de la mondialisation
ainsi que positivement patriote puisse en gêner plus d'un.
Et quel
pied-de-nez à cette bien-pensance dégoulinante de moralité prétentieuse, récitant comme des versets la Déclaration Universelle des Droits de L'Homme, que de voir les athlètes Russes eux-même, libres, défendre âprement leur pays et leur gouvernement
face à ces prétendus journalistes qui ne sont que des idéologues de
bas-étage. L'instrumentalisation et la manipulation grossières dont vous
les journalistes d'Occident vous vous rendez coupables chaque jour bernent
de moins en moins de personnes.
Enfin, alors que nous sommes plus
que jamais trahis par notre ami étasunien au travers des scandales
Wikileaks, Prism, XKeyScore et bien d'autres, la période actuelle du
lent déclin américain devrait de plus nous aiguiller sur notre
diplomatie. Le soleil ne se lève pas à l'Ouest, mais bien à l'Est.